La présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé dimanche un accord avec l’Iran.
L'ambassadeur d'Argentine en Israël a été convoqué mardi pour se voir signifier la "déception" du gouvernement israélien à la suite d'un accord avec l'Iran sur une commission d'enquête sur l'attentat antijuif de 1994 à Buenos Aires, selon un communiqué des Affaires étrangères.
L'ambassadeur d'Argentine a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, dont le directeur général pour l'Amérique latine, Itzhak Shoham, lui a fait part de "la déception et l'étonnement d'Israël devant la décision du gouvernement argentin de collaborer avec l'Iran, dont la responsabilité dans l'attentat contre l'Amia a été révélée par l'enquête des autorités argentines", selon le texte.
Le diplomate israélien a "protesté contre l'attitude inacceptable du gouvernement argentin envers Israël depuis le début des contacts entre Buenos Aires et Téhéran", souligne le ministère dans ce communiqué.
La présidente argentine Cristina Kirchner a annoncé dimanche un accord avec l'Iran pour "créer une commission composée de cinq juristes internationaux de renom pour établir la vérité", dont aucun ne sera de nationalité argentine ni iranienne.
L'Argentine et l'Iran avaient ouvert des négociations en octobre en Suisse pour trouver une issue aux procédures judiciaires en suspens dans le cadre de l'attentat contre la mutuelle juive argentine (Amia) qui avait fait 85 morts.