26-11-2024 03:25 PM Jerusalem Timing

Les jeunes forment une coalition, les négociateurs ne nous représentent pas

Les jeunes forment une coalition, les négociateurs ne nous représentent pas

La coalition des manifestants ont rejeté les informations selon lesquelles un groupe les représentant avait rencontré le vice-président Omar Souleimane, qui a dialogué dimanche avec certains groupes d’opposition.

Les groupes de jeunes qui sont à l'origine du soulèvement anti-Moubarak ont formé une coalition, assurant dimanche qu'ils n'allaient pas quitter la place Tahrir au Caire tant que le président égyptien n'aurait pas démissionné.

Ils ont en outre rejeté des informations selon lesquelles un groupe représentant les jeunes avait rencontré le vice-président Omar Souleimane, qui a dialogué dimanche avec certains groupes d'opposition.

"Quiconque négocie actuellement avec M. Souleimane ne représente pas les jeunes présents sur la place" Tahrir, ont-ils affirmé.
 

Le communiqué de "la Direction unifiée des jeunes révolutionnaires en colère" a été lu par Ziad al-Oulaimi lors d'une conférence de presse.


Il réclame la levée immédiate de l'état d'urgence, la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement d'union nationale pour assurer une
transition pacifique du pouvoir et organiser une réforme constitutionnelle.


Les jeunes veulent qu'une commission d'enquête soit formée sur "l'état de chaos de la semaine dernière, et les milliers de morts et de blessés".


 Ils exigent que l'armée protège les manifestants contre "la violence des gangs de criminels appartenant à ce régime corrompu" et que l'approvisionnement
en vivres et médicaments des manifestants sur la place Tahrir soit assuré.
 

Ils demandent également la libération de tous leurs camarades détenus (500 personnes), dont "notre collègue Wael Ghonim" arrêté fin janvier.
 

Wael Ghonim, cadre de Google, a été porté disparu, et le groupe internet américain a lancé mardi un appel pour essayer de le retrouver. M. Ghonim est chef du marketing de Google au Moyen-Orient et en Afrique, selon sa page sur le réseau social pour professionnels LinkedIn.


La coalition regroupe des représentants du Mouvement du 6 avril, du Groupe pour la justice et la liberté, de la "Campagne du porte-à-porte", de la "Campagne populaire de soutien à ElBaradei", des jeunes des Frères musulmans et du Front démocratique.
 
 
   Un autre membre du comité, Islam Loutfi, a souligné que les protestataires n'étaient pas à l'origine des difficultés récentes de la population, accusant
le gouvernement d'avoir fait fermer des activités économiques vitales afin de retourner la population contre les manifestants.


  "Ce n'est pas la révolution qui a mis en place un couvre-feu, ordonné aux banques de fermer, ni cessé le transport de produits alimentaires entre les provinces", a-t-il déclaré.