L’ambassadeur syrien au Liban a affirmé que son pays « se réservait le droit de riposter à l’attaque israélienne contre le centre de recherches scientifiques à Jemraya dans la campagne de Damas".
Le quotidien saoudien alWatan a rapporté de sources influentes dans les rangs de l’opposition syrienne que « la direction syrienne a transféré au Hezbollah d’importantes quantités d’armes chimiques sous la supervision de hauts officiers du président Bachar elAssad ».
Parmi les armes chimiques fournies au Hezbollah selon les allégations de l’opposition syrienne figurent « deux tonnes de gaz moutarde et des missiles de portée de 300 km capables de porter des ogives nucléaires ».
« Les opérations de transfert ont duré 40 jours du 17 février 2012 jusqu’à fin mars », ajoute-t-on de même source.
Les propos du journal saoudien sont identiques à la version israélienne qui cherche à justifier à l’avance toute frappe contre le Liban et la Syrie sous le prétexte du transfert d’armes chimiques depuis la Syrie à la résistance libanaise.
L’ambassadeur syrien au Liban : Une riposte syrienne « surprenante » au moment opportun
L’ambassadeur syrien au Liban Ali Abdel Karim Ali a affirmé que son pays « se réservait le droit de riposter à l’attaque israélienne contre le centre de recherches scientifiques à Jemraya dans la campagne de Damas, « par le moyen et dans le lieu convenables ».
S’exprimant au site d’information en ligne elAhd, l’ambassadeur syrien a accusé les Américains et les régimes arabes et régionaux d’implication dans ce raid.
« Mais ceux-ci savent que la Syrie détient la décision et le facteur de surprise pour riposter à l’agression, surtout qu’elle mène toute une guerre pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale », a-t-il dit.
« Je ne peux prévoir l’avenir, tout dépend de la réponse adéquate qui sera choisie par les parties concernées ».
Selon lui, « cette agression a démontré une fois de plus la force de la Syrie et la solidité de son infrastructure militaire, et cette frappe a sapé le complot qui voulait en finir avec le rôle de la Syrie et son soutien à l’axe de la résistance ».