"Si le président Saad Hariri approuve une loi électorale qu’il aurait préféré rejeter, il devra obtenir en contrepartie la présidence du Conseil des ministres".
La France a décidé d’intervenir dans le dossier électoral non pour favoriser les retrouvailles au sein du 14 Mars mais pour parvenir à une loi électorale pouvant contenter tous les protagonistes, le Hezbollah compris.
Un responsable français a pris contact avec Mahmoud Berry, frère du président Parlement Nabih Berry, pour échanger des messages avec ce dernier, qui n’a pas voulu entretenir des correspondances diplomatiques directes avec la France. Il a demandé à son frère de ne prendre aucun engagement.
La France propose que le Liban évite une bataille électorale en 2013.
Paris a donc conseillé les protagonistes de s’entendre sur un nouveau gouvernement pour faciliter l’entente sur la loi électorale: si le président Saad Hariri approuve une loi électorale qu’il aurait préféré rejeter, il devra obtenir en contrepartie la présidence du Conseil des ministres.
C’est alors qu’a été évoquée la nécessité d’un accord entre le Courant du Futur et le Hezbollah en vue de la formation d’un gouvernement d’union.
Source : Ad-Diyar ET Mediarama