Quelques semaines avant le raid israélien contre la Syrie, une délégation des services de renseignement turcs et qataris a débarqué en Israël et...
Des efforts et des tentatives sont mis en place ces derniers temps pour l'édification d'une coalition baptisée la «coalition de la crainte de la survie du régime syrien». Selon le quotidien arabe AlManar, publié à Jérusalem al-Quds, certains acteurs régionaux impliqués dans la guerre terroriste contre la Syrie tentent de persuader l’entité sioniste de se joindre à cette coalition multinationale pour organiser une action militaire contre la Syrie.
Toujours selon le quotidien, « une réunion secrète s’est tenue à Tel Aviv, le Dimanche 20 janvier 2013 , entre une délégation qatarie présidée par le premier ministre et de haut responsables militaires et politiques israéliens, dont un représentant du Premier ministre israélien, habituellement assigné par lui de la mission de transmettre des messages aux dirigeants arabes de la région .
« La délégation qatarie est arrivée en Israël en jet privé : elle était composée de deux représentants civils et trois agents des services de sécurité. L’un d’eux avait participé à une autre délégation composée des services de renseignement turcs et d’un service de l’un des pays du Golfe persique. L’agent en question avait visité Israël il y a deux jours avant la visite du Premier ministre qatari en Israël qui a duré quatre heures » ajoute le quotidien.
Toujours selon des sources propres au quotidien arabe Al-Manar, « une délégation des services de renseignement turc et qatari ainsi qu’un agent de sécurité de l'un des États du golfe Persique sont arrivés en Israël le vendredi 18 janvier à deux heures l'après-midi. La délégation a offert des informations sur des cibles et des sites vitaux syriens, récoltées par les miliciens de l’armée de libération syrienne, financée et soutenue par le Qatar et l'Arabie saoudite ».
Ladite délégation s’est réunie avec des dirigeants sécuritaires israéliens avec la participation du chef des services de renseignement qatari et aussi avec le chef adjoint du renseignement turc.
Toujours selon des sources bien informées, le quotidien rapporte que « la délégation a expliqué aux responsables israéliens que les cadres de la conspiration contre la Syrie ont échoué à investir dans les bandes terroristes. Et donc ces derniers sont devenus un sujet de préoccupation pour les Etats du Golfe Persique et aussi pour la Turquie ».
« C’est pourquoi la délégation a demandé le soutien directe d’Israël militairement voire qu’elle rejoigne la coalition de la crainte de la survie de la Syrie », poursuit alManar.
Les mêmes sources ont confirmé que « la délégation a offert aux responsables israéliens d'importantes rétributions financières et privilèges politiques comme la normalisation des relations et le renoncement au Golan en cas où l’entité sioniste frappe la Syrie et provoque la chute du régime syrien ».
Mais encore..
La délégation a promis le « démantèlement de l'armée syrienne pour la réduire en un simple appareil de sécurité qui protège les frontières d'Israël, la division de la Syrie et la poursuite des opérations de sabotage sur les scènes syrienne et irakienne sans compter leur division en micro états favorables à Israël ».
Les sources bien informées soulignent que « le Premier ministre qatari a promis de déloyer toute son énergie pour faire pression sur la direction palestinienne et la forcer à s'engager à ne pas chercher à résoudre le conflit israélo-arabe. Aussi, d’empêcher la réalisation d’un Etat palestinien comme le souhaitent les Palestiniens, de maintenir la division sur la scène politique palestinienne, de remettre en question la représentativité de l’OLP et de favoriser un règlement israélien qui aboutirait à une trêve à long terme».
Et de conclure que « les milieux israéliens confirment que les relations entre Israël et le Qatar sont en constante évolution en particulier dans le domaine de la sécurité ».
Il convient de noter que « ces réunions s'inscrivent dans la continuité des réunions qui ont eu lieu à Doha, dans des capitales européennes et celles du golfe Persique avec des responsables israéliens ».