... en se rendant en Syrie
Israël n’a pas respecté sa promesse de ne pas lancer une agression contre la Syrie prétextant ses craintes de voir les armes chimiques tomber entre les mains des rebelles qu’il qualifie de «terroristes».
Des sources diplomatiques occidentales indiquent que malgré la volonté du Liban, les avions israéliens qui ont attaqué la Syrie sont passés au-dessus de la localité de Rmeich, au Liban-Sud, en violation de la résolution 1701, sachant que le Liban ne dispose pas de missiles antiaériens, car les États-Unis refusent de l’en doter.
Ce que les responsables cherchent à savoir, c’est pourquoi cette campagne médiatique qui cherche à faire croire que c’est un convoi d’armes destinées au Hezbollah qui a été visé, avant que la Syrie n’annonce, officiellement, que la cible touchée est un centre de recherches. L’hypothèse selon laquelle Israël aurait raté sa cible initiale n’est pas à exclure.
La condamnation de Moscou est restée strictement juridique. Certes, la frappe israélienne vient après la réélection de Barack Obama. Elle ne peut plus l’embarrasser ou influer sur sa campagne électorale. Il reste vrai que Washington n’aime pas être placé devant le fait accompli.
Khalil Fleihan, journaliste libanais proche du 14-Mars
An Nahar-Médiarama