Il évitent d’exprimer leur soutien à la loi électorale de 1960
Les données actuelles penchent vers le report des élections législatives et la difficulté pour les protagonistes de s’entendre sur une nouvelle loi électorale.
Dans ce contexte, les ambassadeurs des grandes puissances et d’autres pays européens encouragent un accord entre le 8-Mars et le 14-Mars au sujet d’une loi électorale, mais si cette entente s’avère impossible, le Liban ne doit pas sombrer dans un vide politique, d’autant qu’il existe une loi électorale toujours en vigueur depuis 2008.
Il faudra donc que les élections aient absolument lieu à la date prévue, quitte à appliquer cette loi controversée, au sujet de laquelle les diplomates évitent de prendre position. Ils se contentent simplement de faire comprendre à leurs interlocuteurs libanais qu’ils sont opposés à tout ajournement des élections.
Les ambassadeurs ajoutent que quels que soient les résultats des élections tenues sur la base de la loi de 2008, ou à toute autre loi, ils ne conduiront pas à la formation d’un gouvernement monochrome.
L’alternative est plutôt la suivante: un gouvernement d’union nationale associant le 8-Mars et le 14-Mars, ou un gouvernement de technocrates.
Les diplomates ajoutent que tous les protagonistes doivent savoir que la communauté internationale ne comprendra en aucun cas les motifs pouvant être invoqués pour expliquer un éventuel report des élections.
Nicolas Nassif, journaliste libanais indépendant
Al Akhbar- Médiarama