Certains établissent un lien entre le raid aérien israélien contre un centre de recherche militaire dans la campagne de Damas et l’agression contre l’armée libanaise à Ersal.
L'agression contre l'armée à Ersal montre-t-elle que le Liban est devenu une terre de Jihad après avoir été une terre de soutien?
Les éclats de la guerre qui se déroule en Syrie commencent-ils à le toucher? Les incidents de Ersal sont-ils une réédition de ce qui s'est passé à Nahr el-Bared, il y a quelques années, mais cette fois dans une copie syrienne?
Les camarades de Fateh el-Islam veulent-ils aujourd'hui se venger de l'armée et de l'Etat libanais?
Certains établissent un lien entre le raid aérien israélien contre un centre de recherche militaire dans la campagne de Damas et l'agression contre l'armée libanaise à Ersal, qui, souligne-t-on, n'est pas très éloignée de la frontière libano-syrienne.
Des observateurs estiment que l'incident de Ersal a mis dans l'embarras la politique de dissociation adoptée par le gouvernement libanais. Si cette politique vise à mettre le Liban à l'écart de la crise syrienne, les événements en Syrie se tiendront-ils, eux, à l'écart du Liban? Et le pays du cèdre, qui accueillait sur son sol avant l'ère de la stabilité en Syrie des opposants syriens, est-il devenu aujourd'hui un lieu de refuge pour les rebelles qui fuient la progression de l'armée syrienne?
Toutes ces questions sont adressées aux responsables libanais et aux dirigeants de ce monde, qui n'ont pas su bien évaluer les conséquences de la crise syrienne, sur la Syrie d'abord et sur ses voisins ensuite.
Les observateurs font le lien entre le recul de l'influence des rebelles syriens à l'intérieur de leur pays et la dernière escalade au Liban. Des sources neutres assurent que les groupes armés syriens sont sur la défensive, et soulignent en même temps l'évolution des positions politiques des acteurs internationaux qui appellent au dialogue, après qu'il soit apparu que le renversement du régime syrien n'est pas aussi facile que ne le pensaient certains.
C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre ce qui s'est passé à Ersal: les miliciens syriens veulent un sanctuaire qu'ils ne peuvent plus trouver à l'intérieur de leur pays, après qu'ils eurent réalisé que l'armée syrienne peut entrer dans n'importe quelle région, lorsqu'elle le souhaite.
Al Joumhouria + Mediarama