23-11-2024 02:45 PM Jerusalem Timing

Frangiyé pour le déploiement de l’armée à Ersal

Frangiyé pour le déploiement de l’armée à Ersal

"Ce dont nous mettions en garde il y un an s’est produit à Ersal".

 

Liban/Interview avec Souleimane FrangiyéLe chef du courant des Marada, le député Sleiman Frangié, a déclaré que «ceux qui s’attroupent aujourd’hui autour du député Boutros Harb étaient il y a un an à Ersal, aux côtés du chef de la municipalité du village, l’encourageant dans ses prises de position extrémistes.

«Ce dont nous mettions en garde il y un an s’est produit à Ersal, et à l’époque ceux qui se taisent aujourd’hui, comme le président de la République et le ministre de l’Intérieur, avaient remué ciel et terre en réaction à mes propos», a-t-il dit.

Dans une interview accordée à la chaine OTV, M. Frangié a ajouté: «Le commandant en chef de l’armée Jean Kahwaji est venu me voir il y a un certain temps pour me dire que l’extrémise augmente au Liban et que l’armée n’est pas immunisé politiquement.

Ce jour-là, je suis entré en contact avec le ministre de la Défense pour lui demander d’œuvrer afin d’assurer une couverture politique à l’armée.

S’ils avaient pris les choses au sérieux à cette époque, nous n’en serions pas arrivés là aujourd’hui. Le climat confessionnel dans le pays empêche le Premier ministre d’assurer une couverture politique à l’armée.»

Le député de Zghorta a mis l’accent sur la nécessité pour l’armée d’entrer dans Ersal pour arrêter les personnes recherchées par la justice.

«Le climat confessionnel et sectaire semé par le Courant du futur est récolté aujourd’hui par les salafistes», a-t-il dit.

Concernant le dossier des élections législatives, M. Frangié a déclaré: «Les élections ne peuvent avoir lieu que sur la base d’une nouvelle loi. Il est inconcevable de voter une loi rejetée par une grande partie des Libanais. Nous appuyons jusqu’au bout le projet orthodoxe et nous le soumettrons au vote à l’assemblée générale.

Le président Berry trouvera un moyen de le faire. Le projet orthodoxe donne l’avantage au 8-Mars, alors que la loi de 1960 est favorable au 14-Mars.

Le président de la République a fait la promesse devant une personne qu’il ne permettra pas la victoire du 8-Mars aux élections. La France, les Etats-Unis et le Qatar accepteront-ils que le 8-Mars arrive au pouvoir?»

As Safir+Médiarama