Le projet concernant la création d’un sénat, ne peut être soumis au Parlement avant le 19 mars prochain.
Le président du Parlement, Nabih Berry, a indiqué que «le projet concernant la création d’un sénat, proposé par l’ancien Premier ministre Saad Hariri, ne peut être soumis au Parlement avant le 19 mars prochain, date de l’ouverture de la première session législative, précisant qu’il en avait informé M. Hariri lors de leur entretien téléphonique, à l’initiative de ce dernier.
M. Berry a ajouté que cette proposition nécessite un amendement de la Constitution.
Le président du Parlement a affirmé qu’il n’avait pas encore terminé la lecture du projet de loi électorale présenté par le Courant du futur. Après l’avoir lu et examiné, il décidera des mesures qui s’imposent.
Commentant les affirmations du Courant du futur selon lequel le projet Hariri permet aux chrétiens d’élire, grâce à leurs propres voix, 48 de leurs députés, M. Berry a déclaré: «Pourquoi n’acceptent-ils pas le projet du gouvernement qui permet aux chrétiens de choisir entre 48 et 52 de leurs députés?
D’autant qu’il est plus conforme à l’accord de Taëf de par le découpage électoral qu’il propose et le nombre de circonscriptions.
Il faut s’entendre sur un nouveau projet de loi électorale le plus tôt possible, car le report scrutin est une des options les plus graves, car il supprime un des dernières manifestations du notre régime démocratique».
Concernant la demande de levée de l’immunité parlementaire de Boutros Harb réclamé par le procureur Hatem Madi, M. Berry a affirmé que dès qu’il l’a recevra, il fera le nécessaire. «Il ne suffit pas que Boutros Harb annonce la levée de son immunité et il le sait, a-t-il dit. Ce n’est pas à lui de décider.
Dès que je recevrai la demande, je l’a transmettrai au bureau du Parlement et à la Commission de l’Administration et de la Justice pour qu’ils décident».
An Nahar+ Mediarama