Les bidouns sont des gens qui sont nés sur le territoire koweitien mais qui n’ont pas de nationalité.
Le Parlement koweïtien a approuvé un projet de loi octroyant la nationalité koweïtienne à environ quatre mille bidouns ou apatrides sur 106 mille résidant sur le territoire koweitien.
En effet, 33 députés ont voté en faveur du projet et 14 se sont abstenus Parlement dont des ministres.
Pour entrer en vigueur, le projet doit être soumis à un second tour de vote pour être ensuite soumis à l'approbation par de l’Emir Cheikh Al-Ahmad Al-Sabah.
Dans ce contexte, le député Youssef alZalzale a affirmé au cours d’une séance plénière que les bidouns sont des « gens opprimés, ils sont privés du droit au travail, à la santé, à l'éducation voire au mariage ... Ils souffrent d’humiliation et de mauvais traitements».
Les bidouns sont des gens qui sont nés sur le territoire koweitien mais qui n’ont pas de nationalité. Les autorités estiment que seulement 34 000 d'entre eux seulement ont droit à la citoyenneté koweitienne, tandis que le reste a d’autres nationalités.
Les autorités accusent les bidouns d’avoir détruit leurs papiers de leur pays d'origine pour profiter des avantages que peut offrir l'Etat du Koweït.
Il convient de noter que les bidouns ont manifesté à plusieurs reprises pour réclamer la citoyenneté et le droit au travail à la sécurité sociale.
Dans un autre contexte, quelques anciens députés ont appelé les unions de travail et les syndicats à descendre dans la rue pour protester contre les décisions des tribunaux, suite à la détention de trois anciens députés. Mais cet appel a été accueilli par un rejet de la part de président de l'union des travailleurs Fayez Kandari et un certain nombre de chefs de syndicats sans compter certains membres des assemblées générales des syndicats et des fédérations, et ce en raison de leur bonne relation avec le gouvernement koweitien qui a répondu à leurs revendications.
Par ailleurs, des sources sécuritaires ont révélé au quotidien Qabas que la Direction générale de la Sûreté de l'Etat compte délivrer un mandat d’arrêt contre un certain nombre d’anciens députés, à cause de leurs propos prononcés dans l'un des séminaires organisés par l'opposition et dans lesquels ils auraient remis en question le pouvoir du régime et auraient porté atteinte à la personne de l’émir et à sa cour royale !