Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l’Afrique.
De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'inscrire sur une liste secrète des personnes à "tuer" le nom de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, a rapporté le Wall Street Journal samedi.
« Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à travers une extension des frappes de drones et des opérations de contre-terrorisme », a ajouté le quotidien américain, citant des responsables américains s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Un tel effort pourrait s'appuyer sur les unités des forces spéciales de l'armée, avec l'aide de la CIA, précise-t-il.
Un responsable américain avait indiqué en janvier à l'AFP que Washington prévoyait d'installer une base destinée à accueillir des drones dans le nord-ouest de l'Afrique afin d'améliorer la surveillance des groupes d’AlQaida dans la région.
Cette base se situerait probablement au Niger ou au Burkina Faso, avait-il précisé.
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante.
Mokhtar Belmokhtar, ou son groupe, a menacé à plusieurs reprises de commettre de nouvelles attaques si la guerre au Mali menée par la France ne cessait pas.