29-11-2024 07:31 AM Jerusalem Timing

Hollande: Pas d’armes aux rebelles tant qu’il y a une possibilité au dialogue

Hollande: Pas d’armes aux rebelles tant qu’il y a une possibilité au dialogue

Washington veut agir sur la Syrie mais exclut toujours d’armer les rebelles.

François HollandeLe président français François Hollande a déclaré vendredi à Bruxelles qu'il n'y aurait pas de levée par l'UE de l'embargo sur les armes à destination des opposants syriens tant qu'il y resterait la possibilité d'un dialogue politique pour régler le conflit.

Soulignant que le sujet n'avait pas été abordé au cours du Conseil européen, M. Hollande considère que l'embargo "ne pourra être levé, certains pays y songent, que si nous sommes sûrs qu'il n'y a plus du tout de possibilités d'un dialogue politique".

"Or, encore ces derniers jours, le président de la Coalition (de l'opposition syrienne) a évoqué l'idée d'une conversation possible avec le vice-président syrien", a ajouté le président français.

Le médiateur international Lakhdar Brahimi "est toujours dans l'idée de trouver une solution politique" en dépit du "constat accablant qu'il a pu faire sur la situation en Syrie", a-t-il poursuivi.

John Kerry

 

Pour sa part, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a promis vendredi une nouvelle initiative "diplomatique" pour tenter de stopper la guerre en Syrie, affirmant que les Etats-Unis excluent toujours d'armer les rebelles.

"Nous regardons quelles mesures, notamment diplomatiques, pourraient être prises pour s'efforcer de réduire la violence qui se poursuit en Syrie", a déclaré M. Kerry lors de sa première conférence de presse en tant que patron de la diplomatie américaine.

Le patron du Pentagone Leon Panetta et le n°1 des forces armées, le général Martin Dempsey, ont reconnu jeudi avoir soutenu la secrétaire d'Etat de l'époque, Hillary Clinton, et celui qui était chef de la CIA, David Petraeus, qui avaient proposé en juillet de fournir des armes et d'entraîner les opposants syriens.

Le projet de Mme Clinton, révélé le 2 février par le New York Times, avait été rejeté par le président Barack Obama.