Les photos publiées révèlent des traces de tortures sur le corps de la victime.
Le bahreini, Hassan Jasem Makki, arrêté sous prétexte d’avoir un lien avec les manifestations anti-régime ayant secoué Bahreïn est mort dimanche sous la torture en prison, selon l’opposition.
Le mouvement Al-Wefaq, principal groupe de l'opposition, a affirmé que M. Makki était "mort dans des circonstances mystérieuses après cinq jours de détention".
Son décès "révèle des pratiques dangereuses" et "une violation de toutes les normes, valeurs humaines et conventions internationales sur le traitement
des prisonniers", a-t-il affirmé.
Les photos publiées par les proches de la victime révèlent des traces de tortures sur le corps de Makki.
Or, du coté du ministère bahreïni de l'Intérieur, Makki "qui souffrait de drépanocytose est mort dimanche matin au centre de détention".
Selon le ministère, M. Makki avait été "arrêté le 28 mars et accusé d'avoir encouragé les violences et le vandalisme ayant récemment eu lieu dans le royaume".
Rappelons que l’opposition avait fait état de quelque 400 arrestations, dont 13 femmes, par les autorités depuis que les forces de sécurité ont démantelé le 16 mars un sit-in de protestation sur une place de Manama. Le mouvement de contestation avait débuté dans le royaume le 14 février.
Selon le ministre bahreïni de l'Intérieur, les protestations ont fait 24 morts.