L’organisation « Hasm » a dénoncé la justice saoudienne pour sa complicité avec le procureur général et le ministère de l’intérieur dans la transgression des droits des accusés.
Une association de droits de l’homme en Arabie Saoudite a appelé à enquêter avec le ministre de l'Intérieur, le procureur général et le chef de la Cour pénale et d'autres responsables pour leur implication dans l'arrestation d'un certain nombre de femmes et d'enfants dans la ville de Buraidah et Riyad.
Dans un communiqué, l’organisation « Hasm » a dénoncé la justice saoudienne pour sa complicité avec le procureur général et le ministère de l’intérieur dans la transgression des droits des accusés.
« Les manifestations étaient la dernière option devant les familles des détenus pour attirer l’attention des autorités sur leur cause et protester contre la souffrance continue de leurs proches après avoir épuisé toutes les méthodes formelles », a expliqué l’organisation dans son communiqué.
Et de déplorer le manque de soutien aux familles des détenus de la part de l’association nationale des droits de l’homme, pour contrecarrer les ingérences des services sécuritaires, prévoyant la multiplication des manifestations jusqu’à régler l’affaire des détenus.
Tout en rappelant que manifester est un droit légitime, protégé par la Constitution et les conventions internationales, l’association précitée a appelé à une libération immédiate de tous les manifestants prisonniers, hommes et femmes à la fois.
Et de lancer un appel pour la formation d’une commission d’enquête sur les exactions des droits de l’homme chargée d’enquêter et de juger les responsables directs de la détérioration de la situation des droits de l’homme en Arabie Saoudite après leur destitution.