Les autorités recourent de temps à autre à de telles accusations pour justifier la répression violente des manifestations pacifiques qui secouent ce petit royaume du Golfe.
Les autorités de Bahreïn ont annoncé le démantèlement d'une "cellule terroriste" qui serait liée à l'Iran, l'Irak et le Liban.
Dans un discours à la télévision dans la nuit de samedi à dimanche, le ministre de l'Intérieur, cheikh Rached ben Abdallah Al Khalifa, a indiqué que la cellule était formée de "huit Bahreïnis qui se déplaçaient entre l'Iran, l'Irak et le Liban".
Les huit membres "ont été entraînés au maniement des armes et des explosifs et ont reçu un soutien financier" de l'étranger, a-t-il ajouté, indiquant qu'ils avaient été arrêtés avec l'aide "d'un pays frère" sans préciser lequel.
Les autorités recourent de temps à autre à de telles accusations pour justifier la répression violente des manifestations pacifiques qui secouent ce petit royaume du Golfe.
Jeudi, un adolescent a été tué et des dizaines d'autres blessés pour avoir participé à la commémoration du deuxième anniversaire du soulèvement populaire réclamant des réformes politiques.