22-11-2024 09:19 PM Jerusalem Timing

La Libye ne servira pas de base au "terrorisme" (président de l’Assemblée)

La Libye ne servira pas de base au

L’ambiance festive à Benghazi n’a pas empêché des manifestants de critiquer les nouvelles autorités, appelant "à corriger le processus de la révolution".

Libye/Mohammad MegaryefLe président de l'Assemblée nationale libyenne, Mohamed al-Megaryef, a souligné dimanche la "détermination" des autorités à empêcher le pays de devenir "une base pour le terrorisme", dans un discours prononcé à Benghazi à l'occasion .

"Nous disons à nos partenaires notre détermination pour que la Libye ne devienne pas une base ni une source de terrorisme", a déclaré M. Megaryef devant quelques centaines de personnes sur la place Tahrir de Benghazi, qui fut le berceau de la révolution libyenne.

Le président de l'Assemblée, la plus haute autorité du pays, s'est également adressé aux "amis de la Libye qui l'ont soutenue durant la révolution", en référence aux pays occidentaux et arabes.

Il a appelé ces "partenaires" à encourager leurs entreprises à contribuer à la relance de l'économie et à la reconstruction de la Libye.

M. Megaryef a souligné que le "chaos sécuritaire coûte énormément au pays", en empêchant notamment le retour des sociétés étrangères qui ont quitté la Libye pendant la révolution.

Libye/Célébration du 2e anniversaire de la révolutionIl a promis d'accélérer la rédaction d'une Constitution ainsi que les réformes dans les domaines de la justice et de la réconciliation nationale.

"Nous comprenons le mécontentement de la population dans certaines régions, en particulier dans la ville de Benghazi", a-t-il dit, ajoutant que ces régions ont été marginalisées sous l'ancien régime.

"Nous vous promettons que nous allons inciter le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette marginalisation et améliorer le niveau de vie des habitants", a-t-il précisé.

L'ambiance festive à Benghazi n'a pas empêché des manifestants de critiquer, depuis vendredi, les nouvelles autorités, appelant "à corriger le processus de la révolution" et réclamant plus de décentralisation du pouvoir.

Plusieurs groupes et organisations de la société civile, dont des partisans du fédéralisme dans l'est du pays, ont cependant décidé de reporter leurs mouvements de protestation, initialement prévus à partir du 15 février, par crainte de violences.