29-11-2024 06:37 AM Jerusalem Timing

Les liens de l’ASL avec Israël datent depuis le début de l’insurrection

Les liens de l’ASL avec Israël datent depuis le début de l’insurrection

Des Libanais vivant en Syrie tués..le Hezbollah accusé..La base brigade 80 bientôt sécurisée..Un massacre des Palestiniens appréhendé..

Une liste de Syriens accusés de liens avec Israël Un responsable turc ayant requis l’anonymat a assuré qu’il existe une réelle alliance entre la milice de l’Armée syrienne libre (ASL) et l’entité sioniste, et qu’elle date depuis le début de l’insurrection.
«  L’information sur les secours offerts par les Israéliens à des membres blessés de l’ASL dans les hôpitaux israéliens, révélée dernièrement par les medias israéliens n’est pas quelque chose de provisoire », a-t-il signifié, pour commenter l’information israélienne véhiculée par le Haaretz entre autre, et selon laquelle sept miliciens de l’ASL blessés dans la région du Golan occupée ont été hospitalisés samedi dans les hôpitaux israéliens.

Donnant donnant entre l’ASL et Israël

Ayman Abdel Nour«  Il existe une réelle alliance en fonction de laquelle Israël s’engage à fournir l’aide médicale, logistique et informatique , alors qu’en échange l’ASL sécurise la frontière avec Israël et empêche les extrémistes islamistes de s’en approcher », poursuit cette source , qui s’est contenté de signaler avoir milité activement pour aider la « révolution syrienne contre le régime ».

Il a aussi révélé qu’une délégation de l’opposition syrienne s’était rendue à Tel Aviv, selon ce que lui a confié un opposant syrien qui a mentionné que cette relation avait été amorcée grâce à des opposants syriens connus pour leurs liens étroits avec le Mossad, dont à leur tête Ayman Abdel Nour.  Selon le site Arabs-Press, Abdel Nour, ancien responsable du parti Baas était très proche de l’ancien vice-président Abdel Halim Khaddam. Il  a fourni aux services de renseignements israéliens des services précieux sur la Syrie, avant de prendre la fuite, et de se déclarer opposant au régime.

Parmi les chefs de milices syriens de l’ASL qui ont visité l’entité sioniste figurent Mohammad Jawhari et Nasser el-Khatib. 
Selon la source tuque, l’opposant syrien justifie cette alliance par le fait qu’il lui faut, à tout prix, éliminer le régime d’al-Assad.

Libanais de la Syrie tués

Les villages libanais en SyrieA la frontière syrienne avec le Liban, les miliciens ont pris d’assaut les villages habités par des libanais mais situés en Syrie. Sachant que 12 villages dans le bassin du fleuve Al-Assi, au sud-ouest de la ville de Homs se trouvent dans cette situation insolite. Mais ce sont surtout les villages habités par des chiites qui ont fait les frais de ces attaques : 10 habitants ont été tués et blessés et plusieurs maisons ont été détruites ou brulées. Dont Khalidiyyé, AlMasriyyé, Zita, et Hoch Sayyed.
Selon Syria Truth, ces villages ont plusieurs fois été la cible d’attaques, ce qui a poussé leurs habitants à prendre les armes pour se défendre.

Samedi et dimanche, des informations médiatiques provenant de l’agence américaine Sky News ont fait état de la mort de deux Libanais du Hezbollah et de 10 autres qui ont été blessés dans une attaque de l’ASL dans un village de Kousseir ...Ce lundi, Sky News a rapporté à la foi d’une source libanais que les deux membres du Hezbollah ont été enterrés en Syrie, alors que les autres ont été  transportés au Liban.
Alors que l’agence Reuters a fait état dimanche de la mort d’un combattant du Hezbollah et de 5 miliciens de l’ASL dans des combats tout au long de la frontière entre le Liban et la Syrie.

Cette version des faits a été contestée par Syria Truth, selon laquelle les victimes ne sont que les habitants des villages faisant partie de comités populaires chargés de défendre leurs villages, révélant que les miliciens de l’opposition armée syrienne accusent sans cesse ces habitants d’être membres du Hezbollah pour la simple raison qu’ils sont chiites. 

Mais la version du Syria Truth rejoint celle du quotidien libanais Al-Akhbar.  Selon ce dernier, citant des habitants des villages attaqués, les victimes ne sont pas des membres du Hezbollah, mais des habitants des villages membres des comités populaires. Le journal précise que  3 de ces habitants libanais ont été tués et 15 autres blessés et que les armements utilisés par les miliciens sont des mitrailleuses moyennes et lourdes et des obus de mortier.  A la foi d’un habitant du village Zeita, plusieurs milices du Front al-Nosra et de l’ASL, siégeant dans la ville de Kousseir s’étaient attroupés ces 5 derniers jours autour des villages Oum Damamel, Abu Houri et Nahriyyé et ont expulsé leur familles, les Hak et les Ajami et se sont emparés de leur terres, dont la surface est estimée à près de 1500 hectares.

Accuser le Hezbollah, camoufler les liens israéliens

Quarteir Kossour à HomsDes observateurs bien avisés se sont étonnés du timing de ces accusations. Surtout que le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah avait depuis plusieurs mois, tout en niant toute implication du Hezbollah dans les combats en Syrie, reconnu que le parti de la résistance assiste les habitants libanais de ces villages à se défendre contre les attaques des miliciens armées. Ce lundi, l’ASL a même trouve bon de prétendre que pas moins de 30 combattants du Hezbollah ont été tués dans les régions frontalières depuis le début de l’insurrection.

Accusation qui confirme les soupçons des observateurs, qu’elle n’est autre qu’une manœuvre visant à détourner l’attention de l’opinion publique de l’information diffusée par les medias israéliens sur l’hospitalisation des miliciens de l’ASL dans des hôpitaux israéliens.  Ce qui en soi permet de la confirmer.
Il s’agirait aussi de camoufler la mort de 4 officiers turcs, tués en Syrie et dont la nouvelle de leur mort avait été annoncée par la télévision Al-Manar. 

   

Alep : la base de la brigade 80 sécurisé dans 48 heures

Sur le terrain, l’armée syrienne régulière devrait dans les prochaines 48 heures sécuriser la base de la brigade 80, envahie au début de la semaine passée par trois mille miliciens. Sachant que cette unité militaire est chargée de veiller à la sécurité de l’aéroport international d’Alep et de l’aéroport militaire avoisinant de Nayrab, situés à l’est d’Alep, et qui sont aussi le théâtre de combats acharnés depuis la semaine passée, a l’arrivée de renforts de l’armée régulière.
Selon le site Sama-Syrie, plus de 500 miliciens y ont péri ces derniers jours.

Massacre contre les Palestiniens ?

Le camp palestinien Nayrab à proximité de l'aéroport militaire Nayrab. Entretemps, le site syrien Syra Truth a écrit s’attendre à un nouveau massacre commis par les miliciens d’al-Nosra et du Tawhid contre les palestiniens du camp Nayrab, situé aux confins avec l’aéroport militaire du même nom, et qui ont refusé de quitter leur maisons, à la demande des milices.

Un ultimatum avait été adressé par ces milices aux 40 mille habitants palestiniens du camp, les sommant de l’évacuer, faute de quoi ils seront traités comme des mercenaires.

Abdel Kader SalehIl a été lu par le commandant du Tawhid, Abdel Kader Saleh, qui est selon Syria Truth derrière le pillage des usines d’Alep et leur revente en Turquie

 

Attaque contre Bani Zeid  

Toujours selon ce site, l’armée régulière poursuit la traque des groupuscules takfiris armés à Alep et se  banlieues. Elle se prépare surtout à prendre d’assaut le quartier Bani Zeid où sont retranchés les miliciens du front al-Nosra d’Al-Qaïda. Ce quartier dispose d’une position stratégique parce qu’il permet de récupérer les chemins d’approvisionnement en armes des miliciens, en provenance de la province nord-ouest d’Alep.

Alep : le diktat des armes

Miliciens dans un appartement à Salaheddine à AlepSelon le correspondant du journal AsSafir en Syrie, la ville d’Alep est désormais divisées en deux : une partie sous le contrôle des milices, dont surtout le front Al-Nosra, les Libres du Levant (Ahrar esh- sham), le mouvement islamique al-Fajr et la brigade Tawhid.

Le journaliste syrien assure que cette dernière est sortie de la bannière de l’ASL, pour rejoindre les rangs du front al-Nosra, et aspirent avec les autres à imposer  un Etat du califat islamique. Alors que les miliciens de l’ASL penchent pour un Etat laïc, les deux parties risquent de s’enliser dans un combat fratricide.
En attendant, ce sont les milices armés qui pratiquent pillages et enlèvements qui font régner leur ordre.

 

"Pardonnez-nous", avec du pain

Le milicien tunisien Seïfeddine Abou-Moussaab, tué le 15-2-2013, dans la province d'AlepDans le quartier Hanano de la ville d’Alep, plusieurs repaires des miliciens font l’objet de pilonnages des forces gouvernementales. Alors que les obus de mortiers des miliciens se sont abattus sur le quartier Achrafiyyé.

Des miliciens ont également été tués dans les combats dans la ville Safira ou l’armée réalise des avancées, à l’insu des milices du front al-Nosra et Farouk, dont l’un des chefs, Zakariyya al-Homsi a été abattu.

Les forces gouvernementales sont parvenues à briser le siège imposé contre la ville al-Waha qui comporte plusieurs points stratégiques dont les usines de défense et les centres de recherches militaires. La région Khanasser a également été totalement sécurisée.

Et dans le quartier Salihine à Alep, des habitants ont révélé au site syrien Sama-Syria que des miliciens étrangers arabes ont envoyé gratuitement des sacs de pain sur lesquels il était écrit : «  pardonnez-nous, nous allons vous quitter ». Sachant que la presse tunisienne avait signalé que plus de trois mille miliciens tunisiens vont quitter la Syrie et se rendre au mali.

 Miliciens de la Brigade Tawhid à AlepA Deir Ezzor, et selon le site Syrian Documents, 7 miliciens de l’ASL ont péri dans des combats avec les forces régulières.

Le milicien Zakariyya Abou HomsiAlors qu’à Lattaquié, une embuscade contre un attroupement de miliciens dans le village Tal Eido s’est soldée par la mort d’un milicien saoudien, Abdel karim Al-Anidi , connu sous le sobriquet Assad Maareb (le lion de Mareb) ainsi qu’un autre milicien jordanien, connu sous le pseudonyme Abou Zoubaïda le jordanien.

Et dans le gouvernorat d’Idleb, le chef de terrain la milice Martyrs d’Idleb, connu sous le pseudonyme Abou-Rassoul a été tué le 16 février dernier, ainsi que 23 de ses miliciens dans une attaque perdue contre la prison Arab-Saïd. Alors que l'armée poursuivait le ratissage de certaines régions de la province d'Idleb. 

 Version AFP-OSDH
Syrie: les rebelles prennent un barrage près des aéroports d'Alep (ONG)
  

Ali Massalmeh, chef de la milice Les rebelles syriens se sont emparés lundi d'un barrage militaire sur la route de l'aéroport international d'Alep (nord), dans le cadre de la "grande bataille des aéroports" dans la zone, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
   L'armée syrienne a affirmé de son côté qu'elle se préparait à "nettoyer" dans les prochaines 48 heures la zone tenue par les insurgés.
   "Les rebelles se sont emparés d'un barrage à quelques centaines de mètres de l'aéroport militaire d'al-Naïrab", sur l'autoroute menant à l'aéroport international, a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de médecins à travers le pays.
  

L   Les rebelles, bien moins équipés que l'armée, sont parvenus à contrôler l'aéroport militaire de Jarrah, la base aérienne de Hassel et la base 80, chargée de la sécurité de l'aéroport d'Alep et de celui d'al-Naïrab, situés tous à l'est d'Alep. L'un de leur principaux objectifs est de prendre le contrôle de l'aéroport international, le deuxième du pays.
   L'armée syrienne a affirmé de côté qu'elle continuait son "opération de nettoyage de la zone entourant la base 80 (...) afin de mettre fin aux combats se déroulant dans ses environs", selon le quotidien al-Watan, proche du régime.
   Base brigade 80"L'armée devrait étendre dans les 48 heures son contrôle sur la base 80 (après avoir) nettoyé la partie investie par les hommes armés", a ajouté le quotidien, faisant état d'une "amélioration progressive" de la situation sécuritaire à Alep.
   Selon l'OSDH, des combats secouaient lundi des quartiers du vieux Alep, comme Sabaa Bahrat et Boustane al-Qasr. Et à Deraa (sud), les rebelles sont parvenus à détruire un barrage qui coupait une des routes menant à la frontière jordanienne. Le principal poste-frontière reste toutefois aux mains du régime.
   Dans la province de Hama (centre), le régime a bombardé Qalaat al-Madiq, selon l'OSDH, tandis que al-Watan évoque la mort de "sept Tchétchènes du front jihadiste d'al-Nosra, tués par l'armée syrienne dans la région al-Ghab".
   Les violences qui ensanglantent la Syrie depuis 23 mois ont fait plus de 70.000 morts, selon l'ONU. Dimanche, au moins 122 personnes --50 rebelles, 38 civils et 34 soldats-- ont été tuées à travers le pays .