Cette attaque est intervenu après le déploiement des missiles Patriot et de l’arrivée des soldats de l’Otan en Turquie.
La police « antiterroriste » turque a arrêté mardi matin plus de 150 membres présumés du mouvement d'extrême gauche qui a revendiqué l'attaque qui a visé le 1er février l'ambassade des Etats-Unis à Ankara, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Au total, la justice a émis des mandats d'arrêt contre 167 personnes soupçonnées d'appartenir au Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C) à travers toute la Turquie, a précisé l'agence.
Parmi les cibles visées par ce coup de filet figurent plusieurs bâtiments de la KESK, la confédération indépendante turque des syndicats du secteur public (gauche), dans 28 villes du pays dont la capitale Ankara.
Environ 50 personnes ont été interpellées à Istanbul et plus d'une trentaine d'autres à Ankara, selon les médias turcs, dont des fonctionnaires, des médecins, des enseignants, des étudiants et des universitaires.
Plus d'une centaine d'autres suspects ont été arrêtés dans des villes de l'Ouest et du Sud de la Turquie pour être entendus par des procureurs dans le cadre de l'enquête ouverte après l’opération kamikaze commise contre l'ambassade américaine à Ankara.
Cette attaque est intervenu après le déploiement des missiles Patriot et de l'arrivée des soldats de l'Otan en Turquie, sous prétexte de protéger Ankara contre les "menaces" de Damas.