29-11-2024 06:32 AM Jerusalem Timing

USA: plus que quelques jours pour éviter la paralysie de l’administration

USA: plus que quelques jours pour éviter la paralysie de l’administration

Les alliés d’Obama au Congrès et ses adversaires républicains, ont jusqu’à vendredi pour trouver un accord, sans quoi une partie des services gouvernementaux devra fermer.


  
 Les alliés du président Barack Obama au Congrès et ses adversaires républicains, engagés depuis des semaines dans une querelle sans fin sur le budget 2011, ont jusqu'à vendredi pour trouver un accord, sans quoi une partie des services gouvernementaux devra fermer.
 
 Malgré d'intenses négociations la semaine dernière, les républicains, qui ont la majorité à la Chambre des représentants, ne sont toujours pas sur la même longueur d'onde que les démocrates, qui eux maîtrisent le Sénat.
 
 Poussés par leur aile droite et les ultraconservateurs du "Tea Party", les républicains ont fait campagne et gagné les élections à la Chambre en novembre 2010 sur la promesse d'amputer de 100 milliards de dollars la proposition de
budget du président.
 
 Sur ce chiffre -calculé à partir du projet de budget 2011 du président
Obama qui n'a jamais été adopté - les démocrates sont prêts à accepter 73 milliards d'économies budgétaires pour l'ensemble de l\'exercice de 2011 qui se termine le 30 septembre.



Faute d'accord sur le plus long terme, le début de l'exercice a été marqué
par l'adoption de six lois de finances provisoires au Congrès, permettant à chaque fois d'éviter la fermeture des services non essentiels de l'administration.
  
En termes de dépenses courantes, les républicains veulent une réduction des
dépenses fédérales deux fois plus importante que ce que souhaitent les démocrates (61 milliards contre 33 milliards).
 
 Parmi les dépenses visées par les républicains figurent des programmes
sociaux, notamment dans le domaine de l'éducation, qui sont chers aux démocrates.
 
 
   De son côté, le président Barack Obama a jugé vendredi que "ce serait le
summum de l'irresponsabilité de freiner notre reprise économique à cause de la
même vieille politique washingtonienne".