Ils étaient victimes d’attaques rebelles régulières.
Dans un entretien accordé à la télévision russe Russia Today, le ministre libanais des Affaires étrangères, Adnane Mansour, a déclaré que «le dossier syrien constitue une grande source d’inquiétude pour le Liban et est très important» pour le pays du cèdre.
Le chef de la diplomatie a rappelé que le Liban accueille quelque 240.000 réfugiés syriens, bien que ses capacités et ses moyens sont modestes.
«Cela ne nous a pas empêché de traiter le dossier des réfugiés selon une approche humanitaire et morale», a-t-il déclaré.
Evoquant les récents incidents à la frontière, M. Adnane a déploré les «informations imprécises» diffusées parfois par certains médias sur la participation d’éléments libanais dans les combats en Syrie, avant d’expliquer ce qui s’est réellement produit.
«Il y a des villages libanais, dont les habitants sont détenteurs de la nationalité libanaise mais qui sont situés en territoire syrien. Cela est dû au tracé frontalier fait en 1920 qui a inclus des villages libanais à la Syrie. Il s’agit d’une vingtaine de bourgades dont Qoussair, Qasr et d’autres. Ce qui s’est passé était un acte d’auto-défense de la part de ces Libanais qui ont été attaqués par des éléments armés. Cela ne signifie pas qu’il y a une implication libanaise dans les événements en Syrie».
Elnashra.com (Site d’information libanais indépendant)
Médiarama