L’opposition yémenite se dit prête à accepter des négociations uniquement concernant le transfert du pouvoir!

Dans la nuit de dimanche à lundi, les monarchies arabes du Golfe, lors d'une réunion extraordinaire à Ryad, avaient proposé leur médiation entre l'opposition et le pouvoir au Yémen.

 Réponse de l'opposition yéménite  ce Mardi:   "Nous acceptons l'invitation et nous annonçons que nous participerons, mais seulement pour discuter d'un transfert de pouvoir", a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'opposition Mohammed Qahtan, joint au téléphone.

  
Pour sa part,  le  président Saleh a affirmé qu'il est prêt à céder le pouvoir mais dans le cadre d'un processus constitutionnel ordonné.
 

 Abandonné par une partie de l'armée et des chefs tribaux et religieux, il a mis en garde contre le risque de chaos au Yémen s'il était contraint de partir.

 

Sur le terrain,  deux soldats dissidents ont été tués dans des heurts à Sanaa avec des membres de tribus proches du président Ali Abdallah Saleh, a-t-on appris de source militaire.
 

La tension est également restée vive mardi à Taëz, au sud de Sanaa, où des partisans du régime, barricadés au siège du gouverneur, ont tiré à balles réelles et au gaz lacrymogènes en direction de protestataires.


Des heurts à Sanaa entre des partisans et des adversaires du président Ali Abdallah Saleh ont fait au moins cinq tués, dont deux militaires, selon un nouveau bilan de sources militaire et des services de sécurité.

  

"Cinq personnes ont été tuées et quatre blessées" dans l'accrochage, survenu près de la place du Changement, épicentre de la contestation, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.



 
Lundi 17 manifestants ont été tués dans des heurts avec les forces de sécurité dans cette ville.