plusieurs responsables de l’opposition syrienne, participant à des congrès internationaux, ont ouvertement demandé l’aide militaire israélienne pour se débarrasser du régime du président Bachar elAssad.
Prétendre que la soi-disant « révolution » syrienne est une révolte menée par le peuple syrien tout seul pour se débarrasser d’un régime dictatorial comme ce fut le cas dans les autres pays du « printemps arabe » est une déformation voire une falsification de la réalité. Rien ne peut mieux démontrer la fausseté de ces allégations que les propos tenus par les différentes parties ennemies au régime de Bachar elAssad.
A commencer par les dirigeants sionistes, leurs déclarations sur le grand service que leur rendent les « révolutionnaires » qui déstabilisent de jour en jour le régime syrien ne tarissent pas. Ces responsables israéliens, militaires ou politiques qu’ils soient, applaudissent l’imminence de la chute du régime d’Assad pour parvenir à leur objectif rêvé d’empêcher l’acheminement d’armes au Hezbollah.
Le dernier à avoir tenu des déclarations pareilles est le commandant en chef des forces terrestres israéliennes, le général sortant Sami Tordjman qui a assuré dimanche que l’armée israélienne s’apprête à empêcher le transfert d’armes au Hezbollah via la Syrie après la chute du régime du président Bachar elAssad.
Selon le quotidien israélien Jerusalem Post citant Tordjman, « notre évaluation prévoit la chute du régime d’Assad. Nous faisons la course avec le temps pour bien nous préparer à cet instant. Nos forces s’apprêtent à cette opération », a-t-il dit, en allusion à l’arrêt du flux d’armes au Hezbollah en provenance de la Syrie.
En effet, les combats menés par des groupes extrémistes soutenus par les grandes puissances du monde contre le régime d’Assad n’ont pas le simple objectif de changer le président. La convocation de groupes extrémistes salafistes qui considèrent les chiites comme des apostats et qui cherchent à instaurer un califat islamique dans les pays du Levant est un développement qui sert avant tout les intérêts d’Israël. Cette entité usurpatrice qui n’a pas réussi à vaincre le Hezbollah dans la guerre de juillet 2006 s’apprête toujours à la vendetta. Mais un changement de la conjoncture régionale est nécessaire avant de passer à l’acte.
Le Hezbollah, soutenu par l’Iran en termes d’armement, et aidé par le régime syrien en termes d’acheminement de ces armes, sera certes affaibli selon le point de vue israélien si les rebelles en Syrie parviennent à renverser Assad. En attendant que les miliciens parviennent à leur objectif, l’armée sioniste se prépare à une guerre avec le Hezbollah mais cette fois, au cœur du territoire libanais.
Selon la dixième chaine israélienne, l’unité Golani basée au nord de la Palestine occupée s’entraine à entrer au fond du territoire libanais et à atteindre les bases du Hezbollah en cas d’une troisième guerre avec le Hezbollah. « Nous allons détruire les roquettes qui menacent Israël quel que soit le prix », affirme en toute confiance le commandant de l’unité Golani au nord, précisant que la prochaine guerre se fera sous le titre de « règlement de compte ». Celui-ci a expliqué entre autre que les soldats s’entrainent à franchir 90 km de la terre libanaise sans arrêt même dans des conditions météorologiques difficiles (pluie abondante, boue, neige…).
Et d’ajouter que les soldats savent déjà que dans la prochaine guerre ils ne rentreront pas avant l’accomplissement de leur mission. « Les nouvelles techniques adoptées depuis 2006 permettront à l’armée de réaliser tous les objectifs escomptés, même les plus difficiles ».
Et en signe de gratitude envers les combattants syriens qui facilitent à Israël la réalisation de ses objectifs contre le Hezbollah et l’axe de la résistance en général, la dixième chaine de télévision israélienne a révélé que l’armée israélienne s’apprête à mettre en place un hôpital de campagne dans le Golan occupé pour soigner les blessés de l’opposition syrienne. La semaine dernière, des miliciens de la soi-disant armée syrienne libre (ASL) blessés dans les combats avec l’armée régulière syrienne ont été transportés à un hôpital israélien pour se faire soigner.
Mais la coopération israélienne avec les rebelles syriens n’est pas seulement médicale. Dès le début de la guerre en Syrie, les chaines de télévision arabes et occidentales ont montré à plusieurs reprises des bombes et des armes d’origine israélienne retrouvées dans les dépôts de l’ASL après que ces derniers ont été placés sous le contrôle de l’armée syrienne.
Par ailleurs, plusieurs responsables de l’opposition syrienne, participant à des congrès internationaux, ont ouvertement demandé l’aide militaire israélienne pour se débarrasser du régime du président Bacha elAssad.
Et dire encore que les révolutionnaires en Syrie cherchent liberté et démocratie !