Washington tente de convaincre l’opposition de revenir sur sa décision.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré dimanche que son pays ne resterait pas silencieux face aux « crimes » commis par le régime du président syrien Bachar al-Assad.
"Nous ne resterons pas silencieux face au dictateur brutal en Syrie", a dit Erdogan, aux Emirats arabes unis.
Le gouvernement de Damas dénonce régulièrement le rôle "destructeur de la Turquie" dans la crise syrienne, accusant systématiquement Ankara et plusieurs capitales occidentales et arabes du Golfe d'inciter à la guerre.
Washington tente de convaincre l'opposition
Alors que la Coalition de l'opposition a annoncé samedi qu'elle suspendait sa participation à plusieurs rencontres à l'étranger, dont une réunion des Amis de la Syrie le 28 février à Rome, pour dénoncer le "silence international sur les crimes" commis par le régime, la diplomatie américaine tentait dimanche de la convaincre de revenir sur sa décision.
"Nous essayons d'insister, et nos alliés et partenaires insistent également auprès d'eux, sur l'occasion qui leur est offerte à Rome de voir les pays qui les soutiennent le plus et de venir nous présenter la situation sur le terrain en termes sécuritaires, humanitaires, politiques et économiques", a expliqué un responsable américain.
La coalition de l’opposition syrienne doit se réunir le 2 mars à Istanbul pour décider de la formation d'un gouvernement chargé de gérer les territoires syriens aux mains des rebelles, selon un porte-parole de la Coalition nationale syrienne.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a salué dimanche la création d'un futur gouvernement par l'opposition syrienne, l'invitant à "continuer son action positive".