Et l’armee n’est pas disposée à s’impliquer.
Commentant la situation qui prévaut à la frontière libano-syrienne, des sources diplomatiques occidentales déclarent: «La détérioration dans la région frontalière ne nous a pas surpris, nous nous y attendions depuis le début des événements en Syrie à cause du non-respect de la politique de neutralité par les parties libanaises et de l’afflux massif de réfugiés syriens vers le Liban».
Des sources sécuritaires libanaises ont indiqué que «l’Armée libanaise n’est pas disposée à renforcer son déploiement militaire le long de la frontière libano-syrienne non seulement en raison de l’absence d’une décision politique mais parce que les parties impliquées dans le conflit syrien ne sont pas prêtes à accorder à l’armée un rôle décisif.» «L’incident de Ersal constitue un exemple de ce qui peut arriver à l’armée si elle décidait d’intervenir contre telle ou telle partie à la frontière, du Nord à l’Est», ajoutent ces mêmes sources.
Face à ces données, les sources diplomatiques craignent que la situation n’empire et que les incidents frontaliers ne s’accompagnent de développements sécuritaires à l’intérieur, soit à Tripoli et ses alentours, soit à Saïda et les camps palestiniens, voire même à Beyrouth.
Al Joumhouria (Quotidien libanais proche du 14-Mars)-Médiarama