25-11-2024 10:16 PM Jerusalem Timing

L’ex-Premier ministre libyen détenu est bien traité, redit Tripoli

L’ex-Premier ministre libyen détenu est bien traité, redit Tripoli

Lors de sa dernière apparition publique le 11 février, à une audience de son procès ouvert en novembre dans la capitale libyenne, Mahmoudi semblait affaibli mais en bonne santé.

L'ex-Premier ministre du régime Kadhafi, Al-Baghdadi al-Mahmoudi, emprisonné en Libye depuis juin, est "en bonne santé et "traité humainement", a affirmé jeudi le chef du gouvernement Ali Zeidan, réfutant à son tour les accusations de torture.

"Al-Baghdadi al-Mahmoudi et les autres prisonniers sont détenus sous l'autorité du ministre de la Justice (Salah Merghani) qui est un militant des droits de l'homme et ne tolère aucune atteinte aux normes internationales" en matière des droits de l'homme, a assuré M. Zeidan.

"Al-Baghdadi est en bonne santé (...) et il est traité humainement", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Tripoli.

Mercredi, l'avocat parisien de l'ex-Premier ministre, Pierre-Olivier Sur, a indiqué être "obligé de saisir le Rapporteur spécial sur la torture et le comité des droits de l'Homme de l'ONU" car son client a selon lui été torturé.

Son avocat tunisien, Me Mabrouk Kourchid, a affirmé de son côté que son client était dans un état critique à la suite de tortures.

Khaled al-Chérif, le responsable de la prison où est détenu M. Mahmoudi à Tripoli, avait réagi mercredi en affirmant que le détenu "n'a subi aucun mauvais traitement et bénéficie de tous les droits garantis par les lois internationales".

Lors de sa dernière apparition publique le 11 février, à une audience de son procès ouvert en novembre dans la capitale libyenne,  Mahmoudi semblait affaibli mais en bonne santé.

   Chef de gouvernement de 2006 jusqu'à la prise de Tripoli par les rebelles en août 2011,  Mahmoudi est l'un des derniers détenteurs des secrets d'Etat de l'ère du dictateur déchu Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011. Il avait fui la Libye en septembre 2011 et été arrêté à la frontière sud-ouest de la Tunisie. En juin 2012, la Tunisie l'avait extradé vers Tripoli, assurant avoir obtenu des garanties pour qu'il soit bien traité en prison.