la loi électorale d’abord!
Après le retrait de son projet électoral, le président du Parlement, Nabih Berry s’est transformé en récepteur.
«Celui qui a un meilleur projet qu’il le présente, il est le bienvenu», a-t-il dit. Les milieux du chef du Législatif ne cachent pas que M. Berry est mécontent de plusieurs parties du 14-Mars et de certains de ses alliés du 8-Mars également.
Il a reçu hier un appel téléphonique de l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, qui a exprimé son attachement, lors de la conversation, «à la nécessité d’organiser les élections législatives à la date prévue, contrairement aux campagnes de dénigrement qui affirment le contraire».
Selon ses milieux, M. Berry a répondu: «Personnellement cheikh Saad, je veux la loi d’abord, alors que tous veulent les élections à la date prévue».
Le président du Parlement s’est dit inquiet de la situation sécuritaire, qualifiant de «bonnes» les décisions prises par le Conseil supérieur de la Défense et par le gouvernement. «Mais l’important reste l’exécution de ces résolutions», a-t-il dit. «Si elles ne sont pas mises en œuvre, cela aura des répercussions négatives sur l’Etat et le gouvernement. C’est comme s’ils se suicidaient.»
En réponse à une question, M. Berry a déclaré: «Il y a des rapts, des apparitions d’hommes armés, des insultes contre la justice, l’armée et les forces de sécurité. Que faut-il encore pour que l’Etat se décide enfin à agir?»
An-Nahar-Médiarama