L’autre camp tente de puiser sa force de l’étranger et des crises régionales.
Les propos de cheikh Naïm Kassem, secrétaire-général adjoint du Hezbollah:
“Le Hezbollah n’a jamais porté atteinte aux dispositions constitutionnelles, aux lois et aux institutions, contrairement aux accusations qui sont lancées contre lui. Il est ouvert à tout dialogue, même si ce dernier doit porter sur des constantes proclamées par la Constitution.
Qu’ils aient l’audace d’ouvrir un dialogue. Nous avons dit plusieurs fois que nous étions en faveur de la parité islamo-chrétienne mais la parité est un comportement et des projets qui doivent trouver leur application concrète à travers des lois et des décrets.
Ce n’est pas du verbiage et des propos de bienséance. Nous avons sans l’ombre d’un doute rassuré les chrétiens. Ils prétendaient toujours que c’est nous qui leur faisions peur. Il s’est avéré que nous les rassurons plus que n’importe quelle autre partie, parce que nous sommes sincères et que nous ne faisons pas preuve de duplicité.
Le Liban appartient à tout le monde et nous sommes tous égaux en droits et devoirs.
La force du Hezbollah ne provient pas de son arsenal, mais du soutien populaire dont la Résistance bénéficie. Le parti s’est imposé par les urnes et ses armes n’avaient à aucun moment servi à asseoir son influence sur la scène locale.
L’autre camp, lui, tente de puiser sa force de l’étranger et de s’immiscer dans les crises régionales en pensant réaliser des gains, mais en vain. Ils ont misé sur la crise syrienne en pensant en tirer des dividendes, mais il s’avère que cette crise est longue et ne leur a apporté que des déceptions".
Médiarama