30-11-2024 02:43 AM Jerusalem Timing

L’Iran réaffirme qu’Assad "président légitime" jusqu’à l’élection de 2014

L’Iran réaffirme qu’Assad

Un point de presse a été tenu entre Salehi et Mouallem à Téhéran.

Bachar al-Assad restera "le président légitime" de Syrie jusqu'à la prochaine élection prévue en 2014, a affirmé samedi à Téhéran le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi dont le pays est l'un des principaux alliés du pouvoir à Damas.

Salehi, lors d'un point de presse commun avec son homologue syrien Walid Mouallem, a aussi apporté son soutien à l'appel au dialogue avec l'opposition armée lancé par le régime, tout en réaffirmant que ce dernier n'avait pour l'instant "pas d'autre choix" que de continuer la lutte contre la rébellion.

Le ministre iranien a redit "la position officielle de l'Iran qui est que Bachar elAssad demeurera le président légitime jusqu'à la prochaine élection présidentielle" en Syrie prévue en 2014.

Le président syrien a affirmé que ses troupes continueraient le combat jusqu'à en venir à bout des rebelles terroristes.
"La crise syrienne n'a pas de solution militaire et la seule solution est un dialogue entre le pouvoir et l'opposition", a ajouté Salehi après une rencontre avec Mouallem, arrivé le matin à Téhéran, six jours après une visite à Moscou.

Dans cet esprit, l'appel à un dialogue avec l'opposition armée lancé lundi pour la première fois par Mouallem lors de sa visite à Moscou est "un pas positif", a-t-il estimé.

Toutefois, a dit le ministre iranien, "personne ne peut demander au pouvoir syrien d'abandonner les armes", car il "n'a pas d'autre choix que de combattre les mercenaires pour rétablir le calme".

Mouallem a dénoncé de son côté l'annonce jeudi par Washington de l'octroi de 60 millions de dollars à l'opposition syrienne et d'une aide directe "non létale" à la rébellion. "Nous ne comprenons pas cette initiative alors que cette opposition tue des gens", a déclaré le ministre syrien.  Il a également appelé à faire "pression sur la Turquie et le Qatar", accusés par la Syrie d'aider la rébellion.

Téhéran prône un dialogue national entre le pouvoir et ses opposants et dénonce le soutien aux groupes d'opposition armée.