«Si l’ennemi dépense 100 $ pour nous sanctionner il ne récoltera même pas en échange 10 $ ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a déclaré que « l'impact des actions et des efforts menés par le ministère des Affaires étrangères et l'appareil diplomatique du pays pourraient résulter à un début d’une réduction progressive de l'embargo contre l'Iran » a rapporté l’agence d’information iranienne Farsnews.
Salehi a souligné dimanche au cours d’une rencontre avec la presse en marge du Forum des directeurs de la police iranienne des frontières à Téhéran que « l'ennemi a prétendu que l’année dernière l'Iran sera affrontée à des sanctions paralysantes et générales. Or, l'ennemi a reconnu que l'embargo n'a laissé pratiquement aucun impact sur l'Iran ».
Il a ajouté: «Si l'ennemi dépense 100 $ pour nous sanctionner il ne récoltera même pas en échange 10 $ ».
Notant le « succès de l'Iran à faire échouer une grande partie de l’embargo », Salehi a indiqué que « l’Iran partage des frontières terrestre et maritime avec 15 pays et donc tout embargo contre notre pays est quasi- impossible ».
En ce qui concerne les problèmes de frontières terrestre et maritime avec les pays voisins, M. Salehi a déclaré que « dans un proche avenir tous les problèmes à la frontière entre l'Iran et les pays voisins seront résolus ».
Il a ajouté: «nous vivons aujourd'hui au XXIe siècle où la gestion des frontières est très différentes des 19 et 20 siècles; ainsi il faut parvenir à une situation où les frontières seront ouvertes et le commerce libre ».