Selon lui, le consensus sur une loi électorale est plus important que les délais.
Est-il possible d’organiser les élections libanaises à leur date prévue? Le président du Parlement, Nabih Berry, ne cache pas son inquiétude, à cause des projets sectaires qui auront forcément des répercussions sur les échéances.
La priorité de Berry est la sécurité à l’ère de la «poussière arabe». Les Libanais doivent faire preuve de vigilance pour faire échec à ces projets, dit-il.
Au sujet de la convocation du Parlement à une séance plénière, Berry indique que l’important c’est l’accord et le consensus et non pas les délais.
Il s’étonne en tout des informations selon lesquelles le décret de convocations du corps électoral a été signé sur la base de la loi de 1960, par un gouvernement qui a lui-même envoyé au Parlement un autre projet de loi.
Le chef du législatif insiste que «la loi de 1960 est enterrée pour l’éternité». Pratiquement, il faut choisir entre le projet orthodoxe et la création du Sénat conformément à l’article 22 de la Constitution.
Ceci dit, Berry reste ouvert à tout projet consensuel.
Selon des sources bien informées, l’objection principale au projet de la parité (50% proportionnelle et 50% majoritaire) qu’il a avancé est venue du Courant du futur qui craint l’échec de Fouad Siniora à Saïda ou l’élection d’Abdel Rahim Mrad dans la Békaa ou d’autres adversaires au Liban-Nord.
L’idée de transporter la candidature de Siniora à Beyrouth n’a pas été acceptée par le courant du Futur.
source: mediarama